
Le jour se lève doucement sur la yourte,
les murmures de la nuit s'estompent,
j'entends déjà dans la vallée
le camion poubelle commencer sa tournée.
Les rayons de lumière du nouveau jour,
qui filtrent doucement aux carreaux de dentelle,
me réveillent comme les baisers d'un amant.
J'écoute, à l'orée du rêve, mon cœur en train de s'écarter,
en larges coulées rondes, à la rencontre solaire.
Le voilà, l'Absolu, comblant creux et vides,
détapissant ombres et nœuds, abolissant l'angoisse.
Le voilà, Souverain...
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