journée de la femme

le 8 mars c'est toute l'année

femme rose au cigare

On a assez vu et entendu ce dont les hommes sont capables.

il reste encore des enfants à écraser

Ils iront jusqu'au bout du massacre.

élimination

Les plus éclairés d'entre eux osent le constater et certains osent tirer la sonnette d'alarme et le frein.

Mais la seule solution de sauvetage, c'est de maintenant laisser les femmes s'occuper de ce qui reste.

femme arbre

« Premier pas sur la voie vraiment subversive (on arrête tout, on réfléchit et c'est pas triste) qui conduit à la résurrection de la biosphère par l'âge enfin post-industriel. Age vert est le slogan écoféministe »

Françoise d'Eaubonne : « Écologie et féminisme"

femme d'ethiopie

Pourtant, ce n'est pas du tout sûr qu'il soit encore temps d'intervenir, d'interrompre la glissade finale, car presque quarante ans après les avertissements de la fondatrice de l'écoféminisme, non seulement on ne s'est pas arrêté, mais en plus les prédictions les pires se sont réalisées, en particulier sur la démographie galopante.

S'il a fallu 5000 ans de la préhistoire au début de l'ère Chrétienne pour passer de 2 à 250 millions d'habitants sur la terre, une personne née en 1950 aura vu la population enfler de 2 milliard et demi à 7 milliards en soixante ans, ce qui est monstrueux et insoutenable. A part les Chinois qui ont restreint de force leur natalité, tous les pays développés, croyant contrer l'inflation démographique des peuples colonisés spoliés de leurs ressources, ont soumis leurs femmes à des politiques natalistes.

Cette alternative des femmes pour sauver la vie

femme de madagascar

n'est donc aujourd'hui qu'une utopie.

celles qui continuent à danser

Oser évoquer que les femmes puissent changer le désordre en paix et la démesure en tempérance est même une grave dissidence qui expose à de sombres menaces. Pas la moindre lueur à l'horizon pour espérer un retournement, un changement total de paradigme.

Le progrès nous promet le recours à l'innovation scientifique pour résoudre tous les problèmes de ressources, d'énergie et de climat, les banques nous promettent la richesse si on continue à s'endetter sous la cravache en détournant le regard de leurs pillages, mais pour l'instant, c'est bien la croissance, la finance, l'expansion démographique et le productivisme délirant du capitalisme, dernier stade du patriarcat, qui sont le problème.

magnifique femme

La réalité, c'est que les femmes du monde entier,

seins 99

seules capables d'infléchir positivement la marche du monde,

Spiritual-Perfection

sont disqualifiées, ridiculisées, insultées, manipulées, maltraitées,

violence quotidienne

expulsées,

veille espagnole expulsée de son domicile

violées et tuées, et que les hommes qui continuent à se prendre pour des héros vont les éliminer totalement quand ils n'auront plus besoin de leurs ventres pour procréer, ce qui est en train d'arriver.

Tout en continuant d'enlever les enfants aux mères pour les aliéner dans leurs guerres*, ils se gaussent maintenant d'enfin pouvoir confisquer cellules et gènes dans des frigos scellés aux labos pour s'approprier définitivement la reproduction. Ce qui leur permet d'enfin normaliser la décadence et institutionnaliser la sodomie pour jouir entre eux sans plus rien devoir au sexe féminin rendu bientôt obsolète. La guerre n'est plus alors que la mise à la ferraille de leurs productions industrielles d'objets et d'humains, un vomi de névrosé boulimique totalement aliéné à sa compulsion masturbatoire.

Les atrocités dont les femmes, les enfants et la nature sont victimes ont commencé quand les hommes à force de promiscuité avec leur bétail ont fait le lien entre sperme et procréation.

Avant, ils vénéraient la fécondité et la fertilité.

femme d'amazonie

Avant, bien avant que la concentration urbaine sépare la femme de son jardin, l'antique médecine contraceptive et potagère maintenait une population stable et équilibrée sur un territoire suffisant.

très chargée

Avant que les esclaves des patriarches retournent le rapport de force contre les maitres en se multipliant, l'expérience empirique des femmes libres protégeaient la coexistence de nombreuses espèces vivantes.

Après, la femme aliénée à la parturition sous le contrôle autoritaire des mâles est devenue une machine-outil corvéable à merci à user jusqu'à épuisement.

Après, les maitres du monde n'ont plus rien respecté, à part les images de leur phallus omnipotent projetées sur des dieux ou des savants, grâce auxquels ils ont minimisé et planqué leurs défauts, leur mauvaise foi, leurs dépits et leur insatiable volonté de puissance. Au fil du temps, ils ont accumulé les mensonges pour enfouir la vérité fondamentale sous les socles de leurs totems, de leurs buildings et de leurs cathédrales, vérité féminine piétinée dans les tréfonds du pire système d'exploitation universelle, le patriarcat.

Le plus efficace mensonge des temps modernes en Occident a été perpétué par Freud et ses affidés, persuadés que la tragique condition des femmes provient de leur absence de pénis.

Or la vérité, c'est que les femmes n'ont jamais eu envie naturellement du pénis.

sourire d'éthiopie

Pour la simple et évidente raison que la nature a bien mieux loti les femmes que les hommes.

femme du bouthan

Leur appareil sexuel, protégé dans sa cache interne contrairement à l'organe masculin qui pend sans défenses à l'extérieur, jouit d'une tranquillité existentielle.

fillet gardant bébé

Les femmes ne peuvent pas perdre leur sexe par accident.

Elles sont, de par ces organes secrets lovés dans leur intimité,

naturellement plus sereines, plus confiantes,

,fille d'ukraine

et donc plus pacifiques et plus ouvertes aux autres, qui ne sont pas perçus à priori comme des menaces ou des ennemis potentiels.

Aucune angoisse anticipatrice chez la fille qui se construit sur la sécurité de son intégrité intérieure.

fille touareg
Toutes les peurs sexuelles des femmes, toutes leurs mésestimes, n'ont aucun fondement biologique : les dévalorisations dont elles pâtissent sont uniquement des réactions acquises face aux agressions répétées des mâles, dont les dénigrements systématiques se sont organisés en culture totalitaire.

femme du nord de l'inde

Leur générosité et leur confiance spontanée ne sont pas le fruit d'un calcul

ni d'un conditionnement de genre, mais bien le résultat d'une prédisposition physique.

femme de tahiti

Le mâle, quand à lui, embarrassé de ce fragile bout de chair mou sans ossature et sans bouclier qui ne lui obéit en rien comme un membre normal, prend conscience lentement d'une inégalité flagrante devant le danger extérieur. Sous l'influence de la culture misogyne, il développe une psychologie d'avare et de peureux qui le pousse à soupçonner d'emblée autrui comme susceptible d'attenter à son pénis.

enfant pas content

Au lieu d'être rassuré sur le sein de sa mère, il est jeté le plus tôt possible dans l'arène sociale pour intérioriser le modèle machiste de virilité imposé par ceux qui ont le moins bien su dépasser leur obsession du pénis abimé ou coupé. A la base, cette anxiété de la blessure et de l'amputation éventuelles est totalement liée à la conformation physique du sexe masculin.

Ce n'est qu'après que cette fragilité somme toute facilement maitrisable est dévoyée. Démuni, inquiet, l'enfant mâle calque sa défense sur les méthodes brutales des héros se vantant d'avoir traverser les dures épreuves du doute avec succès. Malheureusement, ceux qui ont apparemment le mieux réussi puisqu'ils accaparent les postes de commandes et plastronnent en démonstrations martiales, sont ceux-la même qui ont noyé leur trouille en fantasmes revanchards. Les plus violents et les plus hallucinés, pas les plus doux et les plus lucides.

Ainsi la perception d'une sécurité féminine bénéfique à tous permettant l'expression de relations affectives désintéressées se mue en découverte désagréable de la supériorité fonctionnelle de l'appareil sexuel féminin que la nature a injustement favorisé au détriment du masculin. Sous la pression des pères ressassant depuis des siècles leur ressentiment, le petit homme prend alors pour outrage personnel cette inégalité qui le prive d'assurance au profit de sa sœur. Il copie et intègre la culture des dinosaures plénipotentiaires qui ont déchiqueté le pouvoir des ventres pour sur-valoriser celui des muscles, et résolu leur rancœur dans le sang de la vengeance. Surenchère vantarde compensant le vide intérieur, rancunes, manigances belliqueuses, carapaces phallocrates s'échafaudent sur le réflexe primaire, déclenché par la peur, de toujours projeter le mal sur l'autre. C'est ainsi que la phobie de la castration s'est transposée en pures inventions coutumières imposant l'ablation du clitoris et autres tortures abominables, allant jusqu'à l'assassinat pur et simple des filles.

Cette différence de l'exposition des organes sexuels à l'agression du dehors

qui génère hantise d'un coté et sécurité de l'autre,

femme éthiopie

est le véritable fondement des différences sexuelles.

Selon Freud, la trouille du garçon provient du fait qu'il ne voit pas de protubérance pubienne chez la fille et qu'il en déduit qu'elle a eu un pénis et qu'il a été coupé.

Si ce fantasme anxieux peut s'avérer justifié chez des garçons âgés déjà bien contaminés par le phallocratisme ambiant, pour de jeunes garçons, cette supposition est parfaitement débile, et ce, pour deux raisons :

Premièrement, parce que ça ne pourrait fonctionner que si les enfants étaient élevés de façon indifférenciée, ce qui est loin d'être le cas, et surtout si les enfants ne sont pas des enfants, mais des adultes vicieux et pervertis. En effet, le garçon, tout comme la fille, perçoit bien dés sa naissance que la société des humains est partagée en deux catégories d'êtres, avec des voix, des statures, des énergies, des touchers différents.

femme perse

Mais l'enfant n'ayant pas encore de jugement, ne compare pas les objets selon une hiérarchie que la culture s'acharnera à lui imprimer, il se contente de capter et constater la grande étendue et la grande diversité des choses et des êtres.

Ainsi l'enfant voyant un citron et une banane n'en déduit pas que le citron est une banane tronquée ou la banane un citron géant raté, comme Freud le postule. Il apprend à distinguer et nommer sans commentaires. Par contre, il se rendra vite compte qu'il est plus facile de couper en morceaux une banane qu'un citron, et donc plus évident de manger le fruit le plus long. Mais comme sa mère lui prépare de délicieux desserts à base de bananes écrasées dans le jus du citron , il en déduira normalement, avant d'être récupéré par le diable, que ces deux fruits délicieux sont complémentaires pour son plus grand plaisir.

Deuxièmement, ce que l'enfant voit avant l'absence de pénis,

c'est l'absence de seins.

groupe de femmes africaines

Pour la simple raison que quasiment partout les hommes protègent leur sexe d'un tissu ou d'un végétal mais que le sein lui s'exhibe au moins pour l'allaitement, d'une part, et d'autre part, parce que le bébé touche le sein de sa mère avant son sexe.

le yoga du sein

L'enfant se demande-t'il alors si le père est une mère à qui on a coupé les seins ???

Selon les esprits tordus, il déplorerait que son sexe à lui ne produise que du pipi qui est négligemment jeté alors que le lait des seins serait la manne universelle. La solution à ce dépit prônée par les durs ne consiste pas à rassurer ni consoler le petit homme mais à l'inviter à fusionner avec son père pour se liguer contre sa mère et ses sœurs, et d'endurcir sa révolte en refoulant ses larmes et fourbissant ses armes.

Poursuivant ce raisonnement paranoïaque, on en déduit que la femme doit détourner l'attention du jaloux après son sevrage, de peur qu'il s'en prenne à ce qu'il n'a plus et qui s'avère être ce qu'au fond il n'a jamais eu.

sein étoile

Et l'enfant en découvrant avec terreur sa dépendance au bon vouloir d'une femme en ressentirait pardessus le marché une profonde humiliation !

Cet extravagant scénario de persécution est pourtant bien celui qui prévaut, fruit des ruminations de pleutres et dépravés qui ont développé des conduites mégalomaniaques pour assouvir leurs fantasmes de vengeance contre la nature et les femmes.

du bois sur la tête

La culture étant imbibée de ces miasmes soupçonneux et répulsifs

qui ont génocidé des millions de filles et femmes innocentes,

femmes du tibet

les meilleurs esprits continuent à se gargariser de lutte des classes, de démocratie et de révolutions, en omettant de pousser la lucidité jusqu'à la racine de l'exploitation la plus universelle, celle de la domination masculine sur la nature et les femmes.

sin lutta

Celles-ci, encerclées par tant de méchanceté, n'ont plus que la ruse

femme pakistan

pour ne pas s'en prendre plein la tronche, avec au moins deux choix :

Soit faire disparaitre la prééminence du sein en se travestissant en homme, en quémandant son équipement de voleur, en singeant ses réflexes, ses ambitions et sa parano, en investissant ses carrières et sa psychologie hargneuse de prédateur, tout en faisant attention de ne pas l'irriter par des compétences trop compétitives et de bons résultats, c'est-à-dire en restant adroitement subalterne. La subtilité consistant à dénoncer quand même l'illégalité de traitement, histoire que les dictateurs se rassurent sur la fidèle collaboration des vaincues, c'est-à-dire sur leur dévoiement total, leur traitrise à leur sexe, prix de l'illusion de mieux parer les coups.

Soit détourner le sein de sa fonction nourricière primordiale en participant à son avilissement en vulgaire objet pornographique, s'abaissant à vendre son corps et son âme en tranches sanguinolentes pour stimuler la convoitise érotique et marchande, ou, si plus fayote, promouvant la prostitution généralisée de tout attribut corporel féminin et de toutes valeurs y afférant. La complicité avec la loi de la jungle profane ainsi l'amour en consommation d'organes et disqualifie définitivement les valeurs féminines de don, de générosité, de soin et de gratuité.

femme mexique

Cependant les hommes ne sont pas tout à fait dupes de ces tactiques qui ne peuvent qu'amortir leur rage ontologique de mâle dépourvu de sécurité, ils ont bien compris que les revendications des femmes à les égaler est une manœuvre pour les amadouer, pour pas qu'ils leur coupent les seins, pour pas qu'ils leur défoncent le vagin. C'est pourquoi ils consentent parfois, sous certaines conditions d'allégeance, à lâcher la pression. Ainsi, avec l'égalité,

égalité uniformitéle fric égalitaire

 tout le monde y trouve son compte à court terme : les hommes qui oublient un peu qu'ils ne peuvent nourrir, réchauffer et aimer personne, les femmes qui croient se libérer en les rejoignant sur le marché du travail où ils suent à grosses gouttes pour faire croire que c'est eux les nourriciers. Et avec eux, elles érigent des autels aux tyrans, ceux qui pourrissent le Vivant, ceux qui les embauchent dans les usines d'armes et intoxiquent la planète de poisons mortels, ce qui a pour minable effet de reculer à peine les effets de la vengeance et d'entériner le siphonage de leur être.

Ce marché de dupes qui n'est que louvoiement de perdantes, bute de plus belle sur la réalité de l'exercice débridé du despotisme viril responsable de l'effondrement écologique et de l'explosion démographique, purs avatars de la misogynie.

femme du nagaland

Pour détourner l'attention des générations sur la responsabilité du malheur, les hommes ont du créé de toutes pièces l'histoire du péché originel en projetant la responsabilité de leurs crimes sur la créature la plus proche.

gypsy girl

Mais la vengeance exercée sur les femmes et la nature ne change rien au fait que les femmes ont des seins qui nourrissent et des utérus qui produisent la vie, et que les hommes n'ont qu'un lance pierre de chair qu'ils peuvent juste transformer en arbalète ou en mitraillette pour se venger de cette horrible injustice de la nature qui n'a besoin que d'une seule éjaculation pour féconder des milliers de matrices.

Voilà pourquoi l'homme a inventé la bombe nucléaire, ultime et imparable vengeance,

Homme femme de tignous 1

afin qu'un seul lancer, un seul jet, anéantisse tout ce que les femmes et la nature se sont ingéniés à mettre au monde depuis le début de l'humanité.

Alors, comme les femmes, par le truchement abusif de la projection mâle, seront de toutes façons toujours désignées comme fautives de tous les maux,** il est inutile de se lamenter, inutile de se justifier, inutile même de revendiquer.

warrior woman

Car c'est à peu près comme si on suppliait les nazis d'être raisonnables et compatissants.

Désormais, il faut écouter l'intuition rembarrée tout au fond de soi depuis que nos maris, nos fils et nos frères ont lâchement refusé de supporter leur statut de simple auxiliaire à la reproduction, à savoir que les civilisations qui se construisent sur cette jalousie démoniaque pourvoyeuse de violences et de souffrances sans fin sont condamnées à leur perte.

Et la dessus, comme de toutes façons l'histoire écrite par les hommes n'est pas la nôtre,

femme francaise

par un sursaut de vie et de dignité,

bien plus que démystifier,

arréter de réparer leur système,

femme poussant camion

et cesser de collaborer.

 

* « La guerre n'est pas uniquement le résultat de rapport de force entre les propriétaires privés des différentes sources de production ; si elles s'accomplissent avec la complicité des victimes, c'est d'une part grâce au besoin de rompre avec l'intolérable quotidien de l'ennui qu'organise le pouvoir de profit, et de l'autre par la nécessité collectivement et obscurément ressentie de réprimer une démographie anarchique, absurde, dont le contrôle a échappé aux femmes.... »

Françoise d'Eaubonne « Écologie et féminisme »

vivement la fin de la journée de la femme

 ** Un gars, c’est un jeune homme. Une garce, c’est une pute.

Un courtisan, c’est un proche du roi. Une courtisane, c’est une pute.

Un masseur, c’est un kiné. Une masseuse, c’est une pute.

Un coureur, c’est un joggeur. Une coureuse, c’est une pute.

Un rouleur, c’est un cycliste. Une rouleuse, c’est une pute.

Un professionnel, c’est un sportif de haut niveau. Une professionnelle, c’est une pute.

Un homme sans moralité, c’est un politicien. Une femme sans moralité, c’est une pute.

Un entraîneur, c’est un homme qui entraîne une équipe sportive. Une entraîneuse, c’est une pute.

Un homme à femmes, c’est un séducteur. Une femme à hommes, c’est une pute.

Un homme public, c’est un homme connu. Une femme publique, c’est une pute.

Un homme facile, c’est un homme agréable à vivre. Une femme facile, c’est une pute.

Un homme qui fait le trottoir, c’est un paveur. Une femme qui fait le trottoir, c’est une pute….

laisse moi partir