27 avril 2016
* * *
Ce matin rien n'est plus urgent
Que de contempler le printemps.
La buse arrive solitaire de l'orient,
plane en cercles silencieux sur la vallée
entre vert efflorescent et bleu du temps dégagé.
Trois battements d'ailes
pour trois paisibles kilomètres,
petit point noir fondu à l'occident
dans la dentelle effilochée
d'un nuage chevauchant la colline.
Trois minutes de bonheur absolu
pour avoir simplement
lever les yeux en l'air.
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